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Dernière mise à jour :
15.06.2014
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Le gouvernement, par la voix de Jean-Marc Ayrault, avait promis beaucoup aux salariés-licenciés de Gad et Doux, aucun ne devait rester sur le carreau...
Où en sont-ils aujourd'hui ? Réponse dans cet article...
En Bretagne, chez Gad et Doux à peine 10% des salariés licenciés ont retrouvé un emploi pérenne
Par Stanislas Du Guerny | 12/03/2014
Plus d’un an après la fermeture de l’abattoir de Gad la quête d’un emploi est difficile pour les salariés licenciés en dépit d’un arsenal de mesures d’accompagnement impressionnant et d’une mobilisation des professionnels de l’agro-alimentaire local. Chez Doux seulement 10% des 353 personnes licenciées ont retrouvé un emploi fixe.
Manifestation de salariés de Gad - JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
Pas facile pour les salariés licenciés de chez Doux et Gad de rebondir. Les chiffres sont cruels. Pour l’ abattoir de porcs du groupe Gad qui a fermé ses portes l’an dernier, « sur les 661 personnes dont on a la charge, 43 sont désormais en CDI soit à peine 5% du total », indique Sébastien Tillon du cabinet Altédia choisi pour trouver des solutions de reclassement. Il est vrai que sa mission d’accompagnement a démarré seulement en novembre dernier. Une trentaine de consultants d’Altédia sont sur le terrain au quotidien pour aider l’ex-personnel de Gad. Ils sont épaulés par Adventia, un autre cabinet de ressources humaines. 52 salariés suivent une formation qualifiante de plus de 300 heures pour devenir boucher, employé de plate-forme logistique... et 19 occupent un poste en CDD long de plus de six mois.
Pour les autres, il n’y a pas à ce jour de réelle perspective. Les équipes de cellule de reclassement installée à Lampaul Guimiliau, là où a été fermé l’abattoir de porcs du groupe Gad, tentent de mettre les petits plats dans les grands pour aider ces chômeurs. 200 d’entre eux ont cependant manifesté en décembre dernier leur mécontentement car ils se trouvent mal ou pas assez accompagnés. Pourtant, outre Altédia, une équipe de Pôle Emploi est en permanence sur place. Les personnes sont « peu mobiles » constate Sébastien Tillon. Rares sont celles qui acceptent de se déplacer à plus de 50 kilomètres de leur lieu de résidence. Elles sont souvent en « difficulté financière » et hésitent à quitter leur commune, voire à envisager de vendre leur pavillon pour s’installer ailleurs.
3,5 millions versés par Doux pour le reclassement
Chez Doux, le recul est plus important puisque les licenciements ont été effectués il y a maintenant 18 mois, mais les résultats ne sont guère plus probants. D’après Jean-Marc Thépaut du syndicat CFDT qui effectue un pointage précis « seulement 10% des 353 personnes licenciées des établissements du volailler Doux situés dans le Morbihan ont retrouvé un emploi pérenne dans l’agroalimentaire, la grande distribution ou la logistique. Le pourcentage est quasi identique dans tous les autres sites du groupe » qui s’est séparé de plus de 1.000 salariés en 2013. Face à la faiblesse des résultats, une « cellule de post Contrat de sécurisation professionnelle » a été créée en janvier dernier. Elle est pilotée par le cabinet Catalys Conseil qui a jusqu’à l’été pour améliorer la situation dans tous les sites concernés de Doux. Catalys Conseil dispose d’une partie des 3,5 millions d’euros versés par Doux pour le reclassement. « Nous avons besoin de temps pour repositionner les salariés sur des bassins d’emplois difficile?» reconnaît Katell Lefeuvre chargée du dossier Doux chez Catalys Conseil
En agglomérant l’ensemble des cas, Nadine Crinier, directrice régionale de Pôle Emploi Bretagne estime que pour Doux, le reclassement est de 39,4%, un pourcentage qui prend en compte tous les types de contrats, CDI, CDD courts et longs, temps partiel... Elle insiste sur «?le comportement citoyen?» des dirigeants de la région qui cherchent à recruter en priorité des «?personnes licenciées de Doux et de Gad?». Une bourse à l’emploi dans l’agro-alimentaire a été ouverte par Pôle Emploi. La préfecture de Bretagne vient d’en donner les premiers résultats : 1123 offres ont été collectées et 1023 ont été pourvues. Ces chiffres sont à relativiser puisque plus de 300 propositions de postes concernent Gad qui a renforcé son seul abattoir encore existant de Josselin dans le Morbihan.
Le Pacte d’avenir pour la Bretagne signé en décembre dernier par le Premier ministre Jean-Marc a prévu un arsenal de mesures d’urgence. Chaque sous-préfet concerné est chargé de coordonner les acteurs pour prospecter et d’accompagner les projets des entreprises en développement . Une enveloppe de 12,5 millions d’euros sous forme de prêt est libérée par BPIfrance pour aider les PME des territoires fragilisés. Les possibilités de micro-crédits vont également être renforcées. Les besoins vont être importants car le 31 mai prochain, le groupe Marine Harvest entame sa restructuration. Il va fermer ses deux usines bretonnes de transformation de saumons, près de 400 emplois vont être supprimés.
Comme toujours les politiques parlent pour ne rien dire et faire
Il fallait sans douter, par chez moi c'est pareil, des promesses et tout le monde se retrouve sur le carreau.
http://lescouleursdemyriam.centerblog.net
des promesses, des promesses et c'est les licenciés qui en font les frais comme d'habitude
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